Messire quel paquet
Es-tu chaud ou pas ? La beauté masculine dans l’histoire médiévale. Voici la formule pour une beauté médiévale de relooking pour femme : blanchir votre visage, accentuer votre front bombé, rendre minces vos sourcils, autour de vos épaules couvrez vos cheveux et pousser votre estomac en avant.
Si vous êtes chanceux, vous avez un visage long et le nez pointu.
Il y a des tonnes d’écrit à propos de la beauté féminine médiévale et du maquillage avec des conseils de beauté. La beauté masculine médiévale est beaucoup plus difficile à cerner.
Nous savons que l’âge parfait de l’homme était dans les 30 ou 40 ans ayant sans doute la force, la sagesse, la puissance et la maturité à ce moment-là . La beauté d’un jeune homme à la fin de l’adolescence a été célébré aussi avec un grand nombre des mêmes attributs féminins : cheveux longs, peau pâle, élancement…
Contrairement à la beauté féminine, la beauté masculine est également déterminée par la poitrine bombée, par la régularité des jambes et par la force.
Rien ne souligne mieux la masculinité médiévale qu’une jambe mince et bien faite. Une belle jambe grâce à la jarretière (sur les hommes) était sensuelle du XVI au début du XIXème siècle. Le haut statut vestimentaire des hommes étaient de serrer les mollets avec des bas serrés pour montrer leurs courbes. Henry VIII a montré ses mollets dans de nombreux portraits, c’était un mollet extrêmement fin.
Depuis les années 1770 jusque que dans les années 1820, les hommes les moins chanceux rembourraient leur culotte avec des attributs artificiels attaché à leurs jambes .
L’un des accessoires les plus populaires du Moyen Age était la braguette. C’est un rabat ou une poche qui se fixe à l’entrejambe des pantalons pour les hommes afin d’exagérer les organes génitaux. A départ c’est une pièce protectrice de la modestie d’un homme (couvrant l’ouverture vers les bas d’un homme) et est devenu une publicité ou une renommée.
Dans une pièce Elizabéthaine, un personnage nommé Will Cricket joué par Willy Beguiled, dispose d’un atout attrayant d’après ce que les femmes disent : « un doux visage, une belle barbe, un corps avenant et une braguette de beuveries ». La braguette d’Henry VIII a été rembourré, gonflé et même orné d’une broche.
Les chercheurs ont souligné la popularité de la braguette Renaissance, à la même époque que le propagation agressive de la syphilis au début du XVIème siècle. La taille croissante de la braguette est peut-être de fournir une pièce supplémentaire pour les vêtements pour les les bandages ou les pansements. Pendant un certain temps même les armures affichaient des braguettes.
La légende veut que Edward III avait la braguette de son armure élargie à des proportions stupéfiantes parce qu’il avait entendu dire que la force et les prouesses militaires sont associées à la dotation d’un homme. Il aimait tellement cette fantaisie qu’il a ordonné à la noblesse et aux chevaliers de faire la même chose à leur armure. La légende continue de dire que les crédules français étaient terrifiés par la progression des hommes « bien équipés ».
Au cours des années 1570 et 1580, il a été brièvement à la mode pour les femmes de porter une braguette sur leur poitrine. Le tract Hic Mulier (1620) poussait un coup de gueule sur les dangers d’une nouvelle race de femmes qui se travestissaient avec les costumes ou les habits d’hommes. Très peu de preuves survivent de ce que les femmes pensaient de cette mode masculine.
La publicité est mensongère en effet. A quoi ressemblent les hommes médiévaux ?
Gardez à l’esprit que les hommes décrits sont nobles donc il y a probablement un peu de flatterie pour leur amélioration de carrière.
Aethelstan, roi d’Angleterre, fils illégitime d’Edouard l’Ancien, petit-fils d’Alfred le Grand était décrit ainsi : « un garçon de belle apparence avec des manières gracieuses… et au-delà de ce qui est agréable dans la stature de corps mince, ses cheveux, comme on peut le voir dans ses reliques était blond comme des fils d’or. »
Gryffudd, prince de Gwynedd, fils de Cynan était décrit ainsi : « il était de taille moyenne, ayant des cheveux jaunes, un visage rond et un teint clair, les yeux plutôt légers, les sourcils légers, une barbe avenante, un col rond, une peau blanche, des membres forts, des longs doigts, les jambes droites et de beaux pieds. »
Edouard le Confesseur, roi d’Angleterre « était un personnage très propre, un homme de taille exceptionnelle et se distingue par ses cheveux blanc laiteux et sa barbe, un visage plein et les joues roses, des mains blanches minces et de longs doigts translucides. »
Guifred Pilosus, comte de Barcelone « était poilu dans des endroits anormalement chez les hommes... »
Alexandre II, roi d’Ecosse était décrit ainsi : « bien que de petite taille mais digne et d’aspect aimable. »
L’idéal de la beauté masculine n’était pas aussi de proscrite dans le Moyen Age que la beauté féminine. Les hommes avaient plus de marge de manœuvre. Une belle jeunesse pouvait mûrir dans un bel homme, dont les bonnes caractéristiques, la force et la noblesse, pouvait excuser l’excès de poids. Pour les femmes la période de pucelage était essentielle.
A l’exception de l’accent mis sur le front bombé blanc et les pieds gracieux, les héros romantiques modernes semblent être beaux (même s’ils sont plus grincheux) de la même manière que les hommes de rêve du XIIIème siècle.