London Stone
La London Stone daterait d’il y a plus de 3 000 ans et, on pense plus précisément à l’époque romaine. Certains pensent qu’elle serait connectée avec le point central mystique de Londres, voir de toute la Grande-Bretagne. Elle est considérée comme étant la gardienne de la ville, et était un lieu de culte et de rassemblement pour des procalamations légales, un endroit où toutes les distances depuis Londres étaient mesurées, un endroit mentionné par Shakespeare et Dickens. La London Stone est maintenant placée dans un endroit légérement différente de sa place initiale et est protégée par une grille de fer dans le mur sur Canon Street.
Epoque pré-romaine :
Une des nombreuses légendes raconte que la ville de Londres fut trouvée par Brutus le Troyen – Brutus de Toy – autour de 1070 av JC soit environ 1 000 ans avant l’invasion romaine. Après la destruction de la ville de Trou, les habitants durent trouver de nouvelles terres. Brutus, un prince troyen dit avoir été guidé vers l’île Blanche d’Albion (l’Angleterre) par la déesse Diane. Après avoir navvigué sur la Tamise, il aurait d’abord du combattre une race de géants menés par Gog et Magog. Puis la ville fut appelée “Troia Newydd” soit la “Nouvelle Troy” qui devient plus tard “Trinovantum” et on appela “Britons” les gens qui y habitaient. Brutus installa son palace à l’endroit où est maintenant le Guidhall, ainsi qu’un temple en l’honneur de Diane sur la colline où il y a la cathédrale de Saint-Paul. Certains racontent que la London Stone est une pièce de l’autel de ce temple. Brutus est supposé avoir été enterré sur l’autre colline sacrée connue de nos jours sous le nom de Tower Hill et il y a des statues des Gog et Magog au Giuldhall.
On raconte aussi que la London Stone est le reste d’un ancien cercle de pierres qui se tenait autrefois au sommet de Ludgate Hill (là où se tient maintenant la Cathédrale de Saint-Paul). Le roi Lud vivait dans la ville vers 73 av JC et on raconte que c’est lui qui l’aurait étendue. Elle devint ensuite connue sous le nom de “Caer-Ludd” soit la ville de Lud. Quand il mourut, il fut enterré à l’endroit que l’on pensait être le plus haut, connu maintenant sous le nom de Ludgate.
D’autres encore pense que la London Stone date de l’époque des druides et qu’elle aurait pu servir d’autel pour les rituels païens ou banc de pierre pour les sacrifices. Il y en a même qui pense qu’il s’agirait de la pierre de laquelle Arthur aurait retiré Excalibur mais cette thèse est avancée à propos de plusieurs endroits dans le pays donc elle semble peu fiable.
Quoiqu’il en soit ce qui est sûre que cet endroit de Londres a été très important pendant longtemps : en 1840, lors de fouilles pour construire les égoûts de Bush Lane près de la station de métro Cannon Street, on retoruva des restes de gands murs appartenant à une construction de l’époque pré-romaine, peut être même d’un palace.
Epoque romaine :
La théorie la mieux acceptée concernant la London Stone se tient durant la construction de la ville fortifiée pendant l’époque romaine. Elle fut établit au point le plus haut, là où la Tamise pouvait être traversée, et la travail sur la ville commença au alentours de 50 av JC. Bien sûr, il y avait déjà une population existante mais grâce à la construction de la ville, elle pu rapidement bénéficier de sanitaires, de la médecine, de l’éducation, du vin, des systèmes d’irrigation, des rues, des systèmes d’eau fraîche et potable et de la santé publique. Un grand amphithéâtre fut construit à l’endroit du Guildhall – dont les restes sont exposés dans la Guildhall Art gallery – et plusieurs constructions furent élevées à Ludgate.
Peut -etre qu’une fois établit, Londres, comme toutes les autres villes de chefs romains, avait besoin d’un point central. Un mile romain de l’époque équivaut à un peu moins d’un mile anglais de nos jours et les constructeurs des routes plaçaient des bornes avec les miles inscrits dessus pour indiquer les distances donnant ainsi un point de repère pour des voyageurs. Mais pour que ce système fonctionne, il fallait un seul point de de référence. Augustus ordonna une pierre centrale, placée dans le forum de Rome : une colonne de marbre de 2,5 mètres de haut, recouverte de bronze et connue sous le nom de Milliardaire d’Or. Cette colonne marqua le départ, “le point zéro” pour des mesures des “autoroutes” romaines. Il y a une colonne similaire à Constantinople et la London Stone est peut être le reste d’une colonne comme celle-ci.
Histoire de la London Stone :
Selon l’historien du XVIème siècle, John Stowe, la première référence à la London Stone remonte à un livre ayant appartenu à Athelstan d’Angleterre au Xème siècle. En effet, dans les descriptions d’endoit à louer pa exemple, il est souven tmentionné “à côté de London Stone”. C’était aussi un point de repère en 1198, quand on la mentionnait sur les cartes comme “Lonenstane” ou “Londonstane”, les gens qui vivaient près de cette pierre s’appelaient d’ailleurs les Londenstane et le premier maire de Londres se nommait Henry Fitz-Ailwin de Londonestone.
Puis au travers des années, la London Stone devint l’endroit où le slois étaient passées, où l’on faisait les procalamations, où on réclamait les dettes, où on prêtait serment, des fois avec des cérémonies, peut être accompagnées de trompettes et de tambours, et devant une foule.
La rébellion de Jack Cade :
Henry VI était un roi impopulaire qui imposait des taxes très importantes ce qui rendait les gens de plus en plus pauvres – alors que lui vivait une vie de pacha dan ssa cours ou du reste, la corruption était très présente. Un irlandais du nom de Jhon Mortimer qui vivait dans le Kent et qui s’était auto proclamé Jack Cade, lança une rébellion pour protester contre les lois, les taxes et l’extorsion de nourriture et de biens. Les rebelles voulaient justice et affirmaient que le roi ne respectait par le serment solennel qu’il avait promis de respecter. Une de leurs revendications était que Richard Plantagenêt – le duc d’York – soit rappelé de son exil en Irlande et que le roi prenne sa place.
Les partisans de Cade n’étaient pas que des paysans et il y avait aussi des propriétaires et des bourgeois. Bien qu’on ne sache pas exactement combien de rebelles il y avait, on estime que Cad en a rassemblé entre 20 000 et 46 000 à Blackdeath. Cade a aussi surement mené les rebelles du Kent sur Depford Bridge et dans Londres. Ils se sont ensuite arrêtés à la London Stone que Cade aurait frappé avec son épée puis il se serait auto proclamé maire. Il les aurait ensuite emmené au Guidhall puis à la Tour de Londres pour faire entendre leurs revendications.
Bien que la rebellion échoua, le roi leur accorda son pardon et ils purent quitter Londres. Cependant, on raconte que beaucoup d’entre eux – dont Cade – furent retrouvés mort à l’extérieur de la ville, de façon assez mystèrieuse quelques semaines après. Le roi ordonna que le corps de Cade soit raméné à Londres où il fut éartelé et coupé en quatre. Il fut ensuite décapité et sa tête fut placée avec beaucoup d’autre sur un côté du London Bridge. Beaucoup de rebelles se retrouvaient tués et leur tête placée au même endroit connu comme étant le “Harvest of the Heads” soit la “Récolte des têtes”.
Les autres connections royales :
Le Dr John Dee (1527-1608) était un personne très intelligente et très connue à l’époque. Il était connu pour sa compréhension de l’occulte et sa grande collection de livre sur le sujet. Même s’il n’était pas toujour spopulaire, il était le préfet de la reine Elizabeth qui le consultait souvent. Dee est fasciné par les supposés pouvoirs de la London Stone et décidé de vivre à côté pendant un moment.
La London Stone comme point de repère :
En 1598, John Stow la décrit comme étant très grande. Cette pierre était autrefois utilisée comme point de repère et se tient depuis plusieurs centaines d’année au centre de Cannon Street. Il paraîtrait que cet endroit à un lieu direct avec ce que l’on appelle l’alignement des sites (il s’agirait de lignes imaginaires reliant certains grands sites préhistoriques). Quoiqu’il en soit, au XVIIIème siècle, il a été décidé d’élargir la route pour qu’elle puisse supporter l’important traffic qui poussait dessus. En 1742, la London Stone bloquait déjà le passage des transports. On décida alors de bouger la pierre du côté nord de la rue et de l aplacer sur le trottoir contre le mur de l’église St Swithin. Cette église a été construite sur le site d’une ancienne église qui fut détruite lors du Grand Incendie de Londres en 1666.
En 1789, les officiers de la paroisse de l’église St Swithin enlevèrent la London Stone “parce qu’elle était gênante”, Thomas Maiden, un imprimeur, vivait dans une maison pas loin et il protesta contre la décision de l’église, clamant qu’elle devait être préservée du fait de son importance. Grâce à sa détermination, il gagna et la pierre fut remise en place, contre le mur placé au sud de l’église certainement pour qu’elle soit moins gênante pour l’église.
En 1869, les marguilliers décidèrent de mieux sécuriser la pierre et de mettre des barreaux en fer autour pour une protection plus efficace et le transmission aux générations futures. Une plaque sur laquelle est inscrit leur action fut installée, en anglais et en latin. La même année Charles Dickens écrivit une série d’article sur les points de repère dans le journal et il qualifia la pierre de curieuse relique du vieux Londres.
A l’inverse des autres capitales, Londres n’a pas de point de repère unique pour mesurer les distances. Certains utilisent Trafalgar Square, d’autres Westminster Bridge, Hyde Park Corner, Marble Arch ou Whitechapel. Les londoniens du XIXème siècle pensaient surement que c’était un problème et il y eut des suggestions pour installer un obélisque qui montrerait les distances et qui aurait pu être placé à côté de la poste près de Saint-Paul.
Le déplacement de la pierre :
Elle était dans le ur de l’église jusqu’à ce que cette dernière fut bombardée en 1940. Par chance la pierre elle-même ne fut pas touchée mais elle fut temporairement relogée au musée de Guildhall pour la mettre en sécurité. Finalement l’église fut complétement détruite en 1960. Les fouilles effectuées sur le site avant la reconstruction révélèrent une strate brûlée datant de l’époque de la reine celtique Boadicée. Elle est connue pour avoir mené une armée pour détruire plusieurs villes romaines, incluant Londres.
La London Stone fut ensuite relogée dans le mur de la construction qui remplaça l’église et qui est actuellement un magasin de sport, et beaucoup de personnes passent devant sas même se douter de ce qu’est cette pierre.



