Hidden killers of victorian house 2
Eh bien, il y a une lettre intéressante. Il y avait un client qui se plaignait que le papier peint serait à l’origine de l’empoisonnement de sa famille mais Morris a dit qu’il s’agissait de la fièvre de sorcière. Ce fut le seul énoncé que nous avons. En d’autres termes, il a pensé qu’il était accusé à tort. Il disait que les médecins qui propageaient le fait que ces papiers peints tuaient des gens et nuisaient à la santé des gens, étaient juste du charabia. Contrairement aux affirmations de Morris, les preuves constituaient des faits impossibles à nier. Mais il faudrait une intervention des instances pour les choses qui commencent à changer. L’un des points clés du basculement de cette reconnaissance était lorsque la reine Victoria, possédait le papier peint vert de Scheele et recevait un diplomate pour rester avec elle. Il est tombé malade pendant la nuit et les dossiers montrent qu’elle a tout mis en place pour éteindre ce fait, pour reste parfaitement honnête, elle s’était levé tôt le matin et pas retourné dans cette chambre du haut. Le pauvre garçon a été effectivement empoisonné par l’arsenic contenu dans le papier peint. La reine Victoria restait un peu sceptique sur ce sujet, mais avec la parution des articles de journaux autour de ces faits divers, elle changea d’avis : « peut être que nous devrions réfléchir à la façon dont nous pourrions réglementer cela. » Incroyablement, l’utilisation de l’arsenic dans le papier peint n’a jamais été interdit officiellement, mais dès que les consommateurs ont compris le danger, ils ont cessé d’acheter ces papiers peints et la pratique commerciale fut forcée de changer. Morris et d’autres fabricants astucieux ont commencé à annoncer que leur produit ne contenait pas d’arsenic.
Dès 1872, les guides de style changèrent d’avis sur la question. Mais nous ne saurons jamais combien sont morts d’une mort lente par la prévalence de l’arsenic dans les produits victoriens. On a du mal à nier que cette quantité de poussière d’arsenic qui vole autour et dans les maisons victoriennes, n’aurait pas conduit à des problèmes de santé chronique. Certaines classes de la population ont été victimes de cancer du à des années d’exposition. Charles Dickens décrit ce fait dans le Mystère d’Edwin Drood avec ces termes : « l’ange administrateur du bonheur domestique. »
Les femmes victoriennes ont été encouragé à rendre leur maison rassurante, un sanctuaire de soin pour leurs maris, loin des jalousies et les dangers de la vie professionnelle. L’idée de « l’ange de la maison » était évidemment une création littéraire, mais il se rapprochait complémentent de ce que les Victoriens voulaient. Avec la professionnalisation, la croissance des usines, la maison était souvent loin du lieu de travail, de sorte que la maison est devenue un lieu idéal , elle doit nous protéger et nous nourrir et, par conséquent, on achète des choses pour la maison, ou créer des choses pour la maison, ce qui devient l’occupation de la femme. Les hommes sont allés là-bas pour la conquête de l’empire, et les femmes restaient à la maison pour préserver les choses pures. Les femmes devaient créer la maison parfaite. Notre prochain danger, dans cette maison, est la chambre.
La poursuite de l’idéal féminin tant dans de nombreux produits d’embellissement que dans les artifices de mode comportaient des toxines nocives. L’art d’être une femme victorienne idéale, quelque soit votre physique était l’art de se tenir droite et fière. L’une des pratiques était le port du corsage, tout gardé sous contrôle, parce que le contraire était juste un excès et de la liberté et de la chair, c’est tellement vital. On se sent très serré dedans, on serre tout l’air des poumons. Sarah Nicol experte sur ce sujet, nous décrit les différentes couches vestimentaires que la femme victorienne s’affublait : la chemise du dessous car il ne fallait jamais porté le corset à même la peau. Le corset commence en dessous de la gorge pour soutenir le buste. La poitrine permettait aux vêtements de prendre forme et poids. Au-dessus de cela vous aviez un jupon. Les plus célèbres sont les corsets Symington, car adorables pour tout le monde. Ils étaient magnifiques, des propres œuvres d’art dans leur boite top. Il faut qu’elles soient belle, mais sans savoir qu’elles ont payé un prix terrible. Dans les années 1860 et 1870, la corseterie est devenu de plus en plus extrême. Au milieu du XIXème siècle, la forme féminine est corsetée, et partout dans les journaux, les revues féminines et magazines : même les actrices. Mais le genre de corset dépendait de votre âge, de votre classe sociale, de votre profession ou de la mode dont vous dépendiez. Il était recommandé qu’un corset soit porté en tout temps, et il n ‘y avait pas d’échappatoire, même dans les colonies. Symington en a fait sa renommée de les vendre dans les régions tropicales afin de trouver son homme, et a conçu le corset ventilé, où la partie centrale pouvait se retirée. Peu importe la température, sinon vous étiez considéré comme un lâche. Cela permettait d’être une citoyenne fine et droite, et de représenter la fierté de l’Empire Britannique. Ces cages robustes de fanons faites d’acier ont été transformé e tueurs potentiels à cause de la faible avancée technologique, surtout à cause des œillets métalliques. Ceux-ci permettaient de serrer la dentelle sur le corset, sans déchirer le matériel et sans y ajouter du tissu. La mode était de porter le corsage très serré. Le tightlacing est quelque chose qu’une minorité de personnes ont pratiqué, c’est obtenir un tour de taille aussi fin que possible, avec l’utilisation de laçage de plus en plus serré. Certaines femmes gardaient leur corset jour et nuit pour former leur corps. Mais quels peuvent être les effets d’un corset sur le corps à long terme ? Il faut regarder la position des organes dans la corps ainsi le foie notre plus grand organe interne, se trouve sous les côtes, sur la droite. Avec le corset il se trouve écrasé vers le haut et il presse toutes ses nervures. Des spécimens de foies prélevés sur des femmes mortes qui ont porté le corset, montrent que les côtes ont fait des indentations (échancrure qui ressemble à des morsures) sur la surface du foie. L’estomac est poussé vers le bas dans la cavité abdominale, en poussant les autres organes abdominaux vers le bas dans la cavité abdominale. Certaines femmes portaient des corsets en cas de grossesse, un choix particulier pour les femmes tombés enceintes. Parce que de nombreux maris se sont plaints qu’ils ne voulaient pas voir la tête de leur bébé en forme moulé dans le corps de leur femme. L’un des problèmes avec le corset après une grossesse, surtout si la femme avait beaucoup d’enfants, était celle de la prolapsus de l’utérus (descente d’organe) avec l’affaiblissement des muscles pelviens, et le corset augmente la pression dans l’abdomen en forçant tous les organes vers le bas. Le guide du ménage Victorian conseille des exercices appropriés aux dames, mais il ne faisait qu’aggraver l’état de santé (épuisement, respiration trop faible, hyperventilation, étourdissement et même au repos les effets du corset pouvaient se voir). Ainsi par exemple, si une jeune fille était rachitique, une carence en vitamine D, elle aurait des os mous qui sont encore en développement et ils pourraient être déformés par le port d’un corset. Il y a des histoires de rupture de nervures et le perçage du poumon en dessous, qui pourrait être fatal. Alors que le siècle avançait, le corset est devenu l’objet d’un grand débat. A la fin du XIXème siècle, l’activité des femmes est beaucoup plus grande, et le corset n’était pas l’idéal pour le vélo ou de marcher librement. Et de plus en plus les femmes ont commencé à dire : « ceux-ci sont inutiles, sans le corset je pouvais faire quelque chose de bien plus utile ». Cette période à coïncidé avec le désir de vote des femmes, elles voulaient être des citoyens égaux et ne devaient pas être traitées comme des ornements. Et ne souhaitaient pas se ruiner la santé pour être regardées et admirées par les hommes. La campagne pour le changement a été mené par le société Rational Dress : « le corset empêche le mouvement du corps et tend à nuire à la santé. » Dans les années 1890, certains fabricants ont commencé à réagir à la demande pour les vêtements plus lâche. Pourtant une chose ne disparaîtra jamais, c’est de se conforter à un idéal de beauté, quel qu’en soit le coût. L’idée de cette silhouette en forme de S captive toujours.
Je suis sur la piste du prochain danger des ménages, je me dirige vers la cuisine. Les corsets ne sont pas seulement portés par les femmes de la classe moyenne ; ils étaient aussi portés par leurs serviteurs, tout en effectuant leurs taches ménagères. Mais ces fonctionnaires ont bénéficié de la prolifération de nouveaux gadgets, conçus pour rendre leur vie plus facile et plus sûr. Ce fut un interne. Mais beaucoup de ces inventions étaient difficiles à utiliser et se sont arrêtés dangereuses et les gens n’étaient pas formés pour les utiliser. Au milieu des années 1870, ils installèrent des services dans la maison, telle que la tuyauterie pour amener l’eau, de nouveaux appareils à gaz et d’autres gadgets. Et de toutes les nouvelles inventions disponibles, ce qui pouvait être plus souhaitable dans ces maisons sombres et humides, ce qui offrira la chaleur et le lumière. Le gaz venait d’ouvrir un nouveau chapitre des catastrophes dans les ménages victoriens. Dans le passé, tout le monde était rassemblé autour d’une seule lampe, soit à huile soit une bougie, et tout à coup les gens ne voulaient pas vivre au-dessus de cela tout le temps. Ce fut vers la fin de l’époque victorienne que s’est mis en place l’éclairage au gaz, permettent d’éclairer une pièce entière. Ce fut un énorme pas en avant. Ce fut la plus grande innovation. Il y avait le gaz de houille, le gaz de bois et le gaz à eau. Mais ils étaient toxiques, les plus dangereux étaient ceux qu’on ne pouvait pas sentir, sauf une fois trop tard. Pendant la seconde moitié du XIXème siècle, tous les journaux du Worcester Evening News à la Gazette du Western sont plein d’histoires de personnes qui meurent horriblement. Ainsi par exemple, dans le Manchester Evening News en 1886 , il y avait une histoire de cinq garçons qui ont suffoqué dans un loft, ou dans la Sheffield Independant en 1872, une dame a été retrouvé confiné dans une chambre à coucher, avec son enfant et sa nourrice causé par le joint du poêle à gaz permettant une fuite de gaz. Il peut sembler évident pour nous maintenant, qu’à cette poque les dangers du gaz ne sont pas connus par l’homme, dans la rue on leur annonce que le gaz était bon, que vous pouviez marcher nu dans votre chambre éclairée et que vous seriez en toute sécurité. Les société gazières ont fleuri partout. On ne pouvait pas marcher dans un quartier à Londres sans voir une compagnie de gaz. La rivalité était tout simplement énorme. Mais avec la rivalité vient la réduction des coûts. Ce qui aussi impliqua des activités sans scrupules passés entre les fournisseurs de gaz, où il sauraient effectivement saboter leurs adversaires ou leurs concurrents en laissant tomber la pression. Pour économiser de l’argent, les entreprise réduisaient leur propre approvisionnement en gaz aux clients la nuit. La lampe à gaz serait juste in scintillement lointain et souffler dans le milieu de la nuit, ce qui permet au gaz d’infiltrer votre maison et vous empêchez de vous réveiller le lendemain matin. Le gaz était au coeur de la période industrielle.



