Au service de sa majesté Elizabet
A Londres à l’été 1586, des catholiques ourdissaient un complot contre Elizabeth 1ère. Ils veulent faire monter sur le trône d’Angleterre, Marie Stuart la reine d’Ecosse, captive depuis des années. Son rêve s’exauce bien, la délivrer. Elle pourrait même devenir reine d’Angleterre. Un conseiller royal passé maître dans l’art du renseignement va tout faire pour les arrêter. Walsingham a tellement peur d’un complot catholique qu’il en perd le sommeil. Pour défendre la dynastie des Tudors, il va orchestrer une grande opération d’espionnage avec des agents doubles et les meilleurs spécialistes du chiffrement de l’époque. Et çà semble extrait du manuel du parfait espion, çà ne s’invente pas. Pour sauver la reine il ira jusqu’en sacrifier une autre.
En juillet 1586, la femme la plus dangereuse d’Angleterre est retenu dans un manoir entouré de douves. Elle est catholique dans un royaume protestant. Son nom est Marie Stuart, reine d’Ecosse. Elle a fui son royaume 18 ans auparavant, chassé par une révolte nobiliaire. La reine d’Angleterre lui a d’abord accordé l’asile, puis elle a pris ombrage de cette cousine catholique, dont la simple existence menaçait sa couronne et la fait enfermer. Elizabeth règne sans partage sur l’Angleterre protestante depuis 25 ans, mais elle n’a pas d’héritier. L’Angleterre des Tudors était condamné à disparaître. Il n’y avait pas de successeur puisque Elizabeth avait toujours refusé de se marier. Sa mort allait signifier la fin de la dynastie des Tudors qui régnait sur l’Angleterre depuis plus d’un siècle. Le peuple n’avait connu qu’eux.
En rompant avec la papauté, Henry VIII, le père d’Elizabeth a provoqué une lutte entre protestants et catholiques. Or l’Angleterre à deux grands ennemis catholiques la France et l’Espagne. Ces deux puissances considère que Marie Stuart est l’héritière légitime de la couronne d’Angleterre, car elle est catholique contrairement à Elizabeth. Marie Stuart, la reine d’Ecosse, représentait une grave menace surtout pour la dynastie des Tudors. Les conseillers d’Elizabeth était persuadé qu’aux yeux des catholiques de tous les catholiques, la vraie reine d’Angleterre était Marie et non Elizabeth. Sous le règne d’Elizabeth, le catholicisme est interdit. Les prêtres passe dans la clandestinité au péril de leur vie. Le simple fait d’être catholique faisait de vous un traître, pratiquer le catholicisme était un acte de trahison.
Un homme est chargé d’empêcher la fronde des catholiques, son nom est Francis Walsingham, fervent protestant. Il est premier secrétaire et proche conseiller de la reine Elizabeth à Buckingham. Il a tellement peur d’un complot catholique qu’il en perd le sommeil. Il craint une révolte des catholiques, un complot voire une invasion, mais surtout il craint un rassemblement autour de la personne de Marie Stuart. Il voit en Marie une menace pour la religion anglicane. Tant que vivra cette diablesse de reine, sachez que sa majesté ne pourra espérer continuer à jouir paisiblement de sa couronne, ni des fidèles serviteurs être jamais assuré d’avoir la vie sauve, ces craintes sont fondées, on a déjà déjoué 3 tentatives d’assassinat de la reine d’Angleterre depuis 1580.
Un groupe de conspirateurs voulait empoisonner le pommeau de selle. Le poison était censé pénétrer par la peau quand la reine le toucherait Ce complot a échoué mais on craignait que d’autres conspirateurs ne glissent du poison dans sa nourriture ou entre ses draps. Le complot le plus dangereux avait des ramifications à l’étranger, il était orchestré par un noble anglais de haut rang Francis Throckmorton . Il est arrêté dans ses appartements de Londres alors qu’il est entrain d’écrire à Marie Stuart. On découvre des lettres chez lui, elles indiquent des zones de débarquement possible pour une invasion étrangère. Elles nomment aussi les aristocrates catholiques anglais qui sont susceptibles de se soulever pour délivrer Marie, aux côtés de la force d’invasion catholique étrangère. Cela ébranle Walsingham qui renforce ses opérations de renseignement. Pour protéger la vie et le couronne de sa reine, il aménage une véritable agence de renseignement chez lui près de la Tour de Londres.
Il intercepte les courriers échangés entre la couronne espagnole et son ambassade à Londres, ainsi qu’entre la France et son ambassade. Il charge une équipe d’agents spéciaux d’espionner les catholiques les plus dangereux. Il traque une équipe d’agents spéciaux d’espionner les catholiques les plus dangereux. Il traque le moindre indice d’un complot contre Elizabeth. Il existe une représentation du cabinet de travail de Walsingham dans sa maison londonienne, s’est remplie de papier. Il y a des liasses d’interrogatoires et de correspondance, des cartes, des livres. Il y a un flux continu d’informations qui entrent et des lettres qui sortent. Il fait à la fois du renseignement intérieur et du renseignement extérieur. Il avait des méthodes très efficace pour intercepter les courriers, même à l’étranger sur les routes d’Europe. Il a aussi des espions infiltrés sur le terrain qui surveille les ports, et certaines maisons catholiques, ils sont suffisamment insoupçonnable pour qu’on les envoie en prison et épier les conversations entre les détenus catholiques. C’est une excellente source de renseignements, par ailleurs, il a un vaste réseau international d’espions qui s’étend de Lisbonne à Constantine. Ce qui est intéressant c’est qu’un certain nombre de ces hommes, ne sont pas fidèles à un service de renseignement, par ailleurs, il a un vaste réseau international d’espions qui s’étend de Lisbonne à Constantine. Ce qui est intéressant c’est un certain nombre de ces hommes, ne sont pas fidèles à un servie de renseignement mais à Walsingham lui-même, ce sont ces serviteurs.
L’objectif premier de Walsingham est d’empêcher Marie Stuart de comploter avec ses partisans. Pour cela il a besoin déminent linguiste et de spécialiste du chiffrement comme Thomas Philips, son bras droit, qui a fréquenté l ‘université de Cambridge. Le travail accompli par Philips et les autres spécilistes du chiffrement est comparable à celui de l’anglais Alan Turing durant la seconde guerre mondiale. Phlips est alors à la pointe de la recherche en cryptant analyse comme le sont aujourd’hui le GCHQ (l’agence anglaise de surveillance des télécommunications) ou de la NSA américaine. Dans la guerre qu’ils mènent contre les catholiques, Walsingham et Philips vont enfreindre toutes les lois, ils vont fabriquer de fax documents, torturés des prêtres et se livrer à de sombres manigances, tous les moyens seront bons pour servir leur cause. Si Walsingham craint autant une révolte catholique, tous les moyens seront bons pour servir leur cause. Si Walsingham craint autant une révolte catholique, c’est qu’il a déjà été témoin des atrocités commises au nom de la religion.
Ambassadeur à Paris en 1572, il a assisté au massacre de la Saint-Barthelémy, l’un des plus sanglants qu’ait connu l’Europe au XVIème siècle, la tuerie a commencé aux premières heures du 24 août. Le tocsin qu’on sonne à l’église de Saint-Germain de l’Auxerrois déclenche un soulèvement général des catholiques de Paris contre leurs voisins protestants. Tout commence par l’assassinat d’un seul homme, mais très vite les catholiques s’en prennent à tous les Huguenots de Paris. A l’écart des rues animées de Paris, on trouve cette statue de Gaspard de Coligny, qui fut le tout premier mort de la Saint-Barthelèmy, et l’un des plus notables. L’amiral était le chef des Huguenots à la cour du roi de France. Walsingham le connaissait bien, sa mort a été particulièrement atroce. On lui a d’abord tiré dessus puis on l’a poignardé plusieurs fois, avant de le défenestrer et de la mutiler. C’est un noble mais de nombreux roturiers ont connu le même sort. Des centaines de cadavres mais aussi de blessés agonisants sont jetés dans la Seine. Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est de la furie, la rapidité des événements. On a sorti des gens de chez eux et on les a massacré, il y avait des piles de cadavres dans les rues, on les empilait sur des charrettes et on allait les jeter dans le fleuve. Les tueurs veulent massacrer les Huguenots jusqu’aux derniers. Beaucoup de témoins ont vu des femmes enceints se faire poignarder, on les tuait et dans les rues et on jetait leurs cadavres dans le fleuve. La Seine était rouge de sang, il y avait des berceaux dans l’eau parce qu’on avait tué des nourrissons et qu’on les avait jetés dans la Seine pour être sûr qu’aucun Huguenots n’en réchapperait. Le massacre fait environ 3 000 victimes soit un tiers des Huguenots parisien, des milliers d’autres protestants sont tués ailleurs en France . Walsingham est resté dans son ambassade, il n’était pas dans les rues au moment du massacre, mais il a entendu les cris des gens qui ont tué, il a du sentir l’odeur des corps brûlés et il avait certainement ce qui se passait à l’extérieur, il a peut être vu des choses par la fenêtre. Ce massacre d’innocents choque terriblement l’ambassadeur anglais. Sans pitié, ni compassion, sans aucun égard ni d’âge ni de sexe, sans la moindre forme de justice, on a commis les pires atrocités contre les protestants français.
Walsingham fait sortir sa famille de l’ambassade, mais sa femme et son entourage sont roués de coups à une porte de Paris. Il semble donc évident qu’il était personnellement en danger et ces événements sont gravés dans son esprit, il n’oubliera jamais le massacre de ses amis et de ces coreligionnaires et il décidera de tout faire pour éviter que des scènes de violences sectaire, comme celle dont il a été témoin se produisent en Angleterre. Dans les années 1580, des aristocrates catholiques fuient l’Angleterre protestante d’Elizabeth et trouvent refuge à Paris. 300 à 400 personnes peut-être se réfugient à Paris, aussi bien des jeunes gens que des familles. Certains cherchent simplement à fuir les persécutions mais d’autres ont des ambitions politiques, ils appartiennent à la haute noblesse et sont habitués à prendre part aux affaires de l’état. A Paris, ils sont en sécurité et ils peuvent organiser la restauration du catholicisme en Angleterre. Une poignée de ces exilés anglais sont prêt à employer la violence pour renverser la reine Elizabeth, qu’ils considèrent comme hérétique. Thomas Morgan assure la liaison entre eux et Marie Stuart. Il joue un rôle central dans l’opération de renseignement que lance Marie Stuart à Paris. C’est un spécialiste du chiffrement, un cryptogramme qui conçoit probablement une quarantaine d’alphabet chiffrés pour Marie Stuart. Il est aussi chargé de recruter des espions en décembre 1585. Thomas veut faire passer des lettres à Marie Stuart toujours captive dans son manoir anglais. Pour cela il a besoin d’un homme de confiance, il va recruter Gilberte Gifford, un gentilhomme anglais formé à la prêtrise.
Gilberte Gifford est un jeune catholique radical, il rencontre Morgan et lui fait une très bonne impression puisque Morgan lui confie tout de suite des lettres pour Marie Stuart. Gifford était me messager idéal pour Morgan, il était jeune, il avait l’habitude de voyager, ses références était impeccable et sa famille était originaire du comté de Stafford Chain dans lequel Marie était retenue prisonnière. La mission confiée à Gifford est extrêment dangereuse. Un exil de catholiques qui comme lui rentre en Angleterre encours de gros risques s’il est pris. Walsingham ne recule devant aucun moyen pour obtenir des informations : « qu’on le force par la torture à nous dire tout ce qu’il sait. Sans la torture, il sera impossible de les vaincre. » Mais la torture est prohibé en Angleterre. Pour obtenir un passe-droit, Walsingham invoque des circonstances exceptionnelles. Les prêtres catholiques arrêtés représentant selon lui une grave menace pour la couronne. Ils sont détenus à la Tour Beauchamp à Londres. A l’ère Elizabethaine, cette tour était réservée aux prisonniers les plus dangereux ou les plus importants, en l’occurrence les jésuites et les fanatiques catholiques qui avaient pour mission de ramener l’Angleterre dans le giron de l’église catholique. La plupart de ces détenus étaient soumis à d’horribles tortures par les enquêteurs d’Elizabeth inclus le chevalet qui servait à écarter les prisonniers, la cigogne faisait l’inverse, elle servait à comprimer atrocement le corps jusqu’à chasser l’air et même le sang. Ces supplices cruels étaient employés contre les prisonniers accusé de haute trahison. Mais les prêtres passés dans la clandestinité dispose de soutiens. Dans les années 1580, beaucoup de riches catholiques aménagent des chambres secrètes chez eux pour les cacher. L’historien John Cooper visite le manoir de Harvington, ce manoir possède sept trous à prêtres. John Cooper réussira-t-il à les découvrir ? Dans les constructions de cette époque, les trous à prêtres sont très difficiles à trouver. Les premières cachettes était assez simple, mais cette maison date des années 1580, leur conception était devenue beaucoup plus sophistiqué. A l’époque les prêtres étaient traqués comme des bêtes. Au XVIème siècle l’entrée était dissimulée dans le plancher. Incroyable c’est sinistres, c’est un fosse de trois ou quatre mètres de profondeur, il ne faut pas être claustrophobe, c’est effrayant. J’en suis tout remué après avoir descendu dans ce boyau glacial, l’atmosphère était pesante. Je crois pas spécialement aux fantômes mai son sent quand même le poids de l’histoire dans un endroit comme celui-ci. Dans ‘escalier principal, John est passé à côté d’une cachette particulièrement astucieuse sans la voir. Avec son habileté dépendait la vie ou la mort des prêtres. Les prêtres restaient parfois cachés plusieurs jours d’affilés dans ces trous pendant que les enqêteurs fouillaient la maison. Barbara Parkes fini par montrer la meilleure cachette de la bâtisse : « il faut lever cette marche ». « Ca alors regardez il y a beaucoup de visiteurs qui trouvent cette cachette où il passe devant sans rien remarqué comme moi. » Ils devaient avoir très peur, les cachettes étaient sombres, il n’y avait rien à boire ni à manger, il n’y avait pas de toilettes, ils étaient condamnés à attendre et à espérer et à prier qu’on ne les trouve pas. De plus ils entendaient les enquêteurs qui retournaient tous à la maison pour les trouver. Ils savaient parfaitement ce qui les attendaient si on les découvraient.
Au début de l’année 1586, Gilbert Gifford arrive au manoir de Chartley, là où est retenu Marie Stuart. Il doit lui remettre des lettres sans être vu de son geolier, Sir Emil Pollet. Pollet était brutal. Il faisait irruption dans le salon de Marie, il arrachait son baldaquin et les insignes de sa royauté, il déclarait qu’il ne pouvait y avoir qu’une seule reine en Angleterre. Marie protestait parfois, elle éclatait en sanglots. Il repartait en trombe. Régulièrement Pollet fait aussi fouillé les appartements de Marie. Mais y a pire il fouillait au corps certains visiteurs de Marie, y compris les femmes parce qu’ils avaient des liens avec l’extérieur naturellement, ne serait ce que pour des affaires triviales comme la lessive, c’était terriblement offensant, cela contrevenait à toutes les règles de diplomatie.Mais Marie faisait preuve d’ingéniosité pour faire passer sa correspondance, depuis qu’elle était captive, elle avait tout le loisir d’imaginer des ruses pour son courrier, elle glissait ces messages entre les pages d’un livre dans de petites poches ou dans les talons de ces chaussures, parce qu’elles étaient raides, elle pouvait commander des chaussures à malice chez les meilleurs bottiers de Paris. Pour déjouer la surveillance Marie Stuart emploie divers stratagèmes. Elle utilise de l’encre sympathique par exemple. Mais l’encre sympathique ne sert à rien si les lettres sont interceptées par Walsingham. Gilbert Gifford doit trouver autre chose.
Le système qu’il va imaginer et aussi simple qu’ingénieux, une brasserie livre tous les jours au manoir où est retenue Marie. Les bouchons des tonneaux feront d’excellentes cachettes . C’est une idée géniale, les lettres sont exposées à la vue de tous, mais personne n’a l’idée d’examiner ces grands tonneaux de bière. Cela semble extrait du manuel du arfait espion çà ne s’invente pas. Ces lettres que tout le monde voulait lire, il les mettait sous le nez des gardes. Elles défilaient sous leurs yeux sans qu’ils s’en doutent. Mais c’est pas si simple que cela et les cryptographes de Marie ne sous-estiment pas l’ennemi, aussi imagine-t-il des pièges. Pour corser la chose au cas où quelqu’un chercherait à élucider le code, autrement dit pour mieux acher le message, l’inventeur de ce chiffre a ajouté des signes supplémentaires. Ces signes représentent non pas des lettres et des mots entiers fréquents comme « but » en anglais autrement dit cela complique la tâche du crypte analyste, parce qu’il a beaucoup plus d’informations à interpréter. Malgré la difficulté Philips parvient à déchiffrer la lettre ? Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il découvre que la reine d’Ecosse a commis une imprudence de taille : elle a écrit à propos des gentilshommes prêt à assassiner Elizabeth, quels moyens les six gentilshommes songe-t-il à employer. Philips a du jubiler, il tient enfin la preuve que Marie est complice du complot. La preuve dont Walsingham et lui ont besoin pour convaincre Marie Stuart de haute trahison. Cette preuve qu’il cherchait depuis des années, Philips l’a maintenant entre ses mains, il est tellement ravi qu’il dessine une potence sur sa copie de la lettre, parce qu’il sait que cette preuve signe l’arrêt de mort de Marie Stuart. Dans l’euphorie du moment il dessine cette petite potence au dos pour dire on t’a eu. Puis il réfléchit et commence à douter d’une preuve irréfutable, sa lettre n’est pas compromettante que si on la lit au regard de celle de Babington. D ‘ailleurs que signifie vraiment sa question sur les gentilshommes. Et si la lettre de Marie ne suffisait pas à établir sa complicité, Walsingham et Philips décident de jouer le tout pour le tout. Ils ne vont pas intervenir tout de suite, dans l’espoir que Marie Stuart et Babington se compromettent davantage. Pour Walsingham, il est essentiel d’attendre, il veut voir combien de personnes vont bouger une fois que Marie aura donné son feu vert. Comble de la ruse avant de réexpédier la lettre de Marie à Babington, Philips ajoute un post-scriptum, il demande des informations sur les 6 gentilshommes chargés de tuer Elizabeth. Ca donnait l’impression que Marie demandait à Babington de lui prouver sa loyauté en donnant le nom de ses complices. Mais tout ne se passe pas comme prévu, Philips a placé Babington sous surveillance mais le conspirateur lui échappe. Le 2 août, il s’évapore dans les rues de Londres. Nouveau rebondissement le lendemain, par un incroyable hasard, un autre espion de Walsingham reconnaît Babignton dans la rue. Que faire alors, faut-il arrêter Babington ou le laisser répondre à Marie Stuart.
Mais où Walsingham a trop attendu, l’un des conspirateurs est arrêté pour un autre motif et les autres s’éparpillent. Le 4 août, John Ballard est arrêté, non en tant que conspirateur mais en tant que prêtre catholique. Babington est extrêmement inquiet, pris de panique, il disperse le groupe de conspirateurs. Babington est extrêmement inquiet, pris de panique, il disperse le groupe de conspirateurs. Babington prend la fuite. Walsingham reporte alors toute son attention sur Marie Stuart, le 11 août la captive est autorisée à faire un tour de cheval. C’est l’un de ces rares moments de liberté. Marie est enfermé depuis des mois, elle rêve de sortir à l’air libre et voilà qu’on l’autorise à faire une promenade à cheval. Elle est en forme ce jour là, cela fait une éternité qu’elle n’est pas monté à cheval. Elle sort avec sa suite, arrivé au sommet d’une colline, elle découvre un groupe de cavaliers qui vient à sa rencontre, elle les prend pour des catholiques, 10 gentilshommes pour la sauver, la délivrer. Mais se sont les sbires de Walsingham qui avancent de fonds en comble. Le piège que lui a tendu Walsingham est en train de se refermer. Le chef du détachement approche et parle à Marie des lettres et lui dit qu’elle va être transféré ici à Ticksam, elle entre par cette porte, Marie tente de se sortir de ce mauvais pas par un mensonge : « pourquoi je comploterai contre ma chère cousine Elizabeth, ce n’est pas moi je n’ai rien à voir avec ce complot. » Mais on refuse de l’écouter et on ordonne de suivre, c’est fini. Marie Stuart est prise au piège. C’était une épine dans le pied des anglicans, la voilà à leur merci. Walsingham n’a plus qu’à convaincre la reine Elizabeth de faire exécuter sa rivale.



