Elizabeth secrets de la reine vierge
8 septembre 1560, l’Angleterre elisabethaine est sous le choc après la découverte d’un cadavre de femme. Cette mort entâche la réputation d’Elizabeth 1ère et va précipiter la fin de la dynastie Tudor.
C’est la mort d’Amy qui a fait d’Elizabeth la reine vierge, sa disparition a changé le cours de l’histoire. Amy Robsart est morte. Les autorités déclarent qu’elle se serait brisée la nuque en tombant dans un escalier. Or par un hasard extraordinaire, le rapport des légistes a été découvert 450 ans plus tard. Des contradictions apparaissent. Au milieu du document, le nom d’Amy m’a sauté aux yeux et c’est là que j’ai compris ce que j’étais entrain de lire. L’instant de la découverte est un très grand moment pour tous les historiens. Le rapport révèle que d’autres blessures importantes ont été constatés sur le corps d’Amy. Si j’avais procédé à cet examen, je pense que j’aurai conseillé à l’inspecteur chargé de l’affaire d’ouvrir une vraie enquête pour meurtre.
Elizabeth 1ère, connu comme le reine vierge, est l’une des plus célèbres monarques anglais. Ces 45 années de règne sont considérées comme l’âge d’or. Mais le royaume dont elle a hérité est loin de connaître la stabilité. Marie Tudor vient de mourir, son règne marqué par la terreur lui a valu le surnom de Bloody Mary, Marie la sanglante. L’Angleterre est faible et criblée de dettes. Le 17 novembre 1558, des messagers sot dépéchés vers le château de Hartfield pour annoncer à la jeune Elizabeth qu’elle est désormais reine d’Angleterre. Selon la légende, Robert Dudley est arrivé le premier sur un magnifique cheval blanc, un étalon bien sûr. Et il a annoncé à Elizabeth que sa soeur était morte et qu’elle était à présent reine d’Angleterre. Elle devenait enfin ce à quoi elle pensait être destinée depuis sa naissance. Elizabeth âgée de 25 ans à peine, doit prendre en main les rennes de son pays. La première personne qu’elle a consulté était William Cecil. Il avait été son conseiller et premier secrétaire durant toutes les années où elle avait attendu la mort de Marie. William Cecil, protstant convaincu et homme sans scrupule devient le personnage le plus influent du pays. Elle appellait Cecil l’esprit, ce qui montre qu’elle ne s’intéressait absolument pas à lui physiquement. Il était pour elle un guide, il représentait le meilleur d’elle-même et possédait sa position du monde qui lui faisait défaut. Sa tâche essentielle et de trouver un mari pour Elizabeth qui lui conviendra. Uand on sait que se sera un désastre d’être gouverné par une reine, car une femme n’est évidemment pas capable de diriger un royaume.
Les prétendants étrangers sont nombreux autour de la reine. Le roi Philippe II d’Espagne lui-même, l’homme le plus puissant d’Europe, le veuf de sa soeur Marie, s’intéresse à elle. Elizabeth subit une pression terrible, elle doit se mairier et avoir des enfants mais ne peut pas choisir n’importe qui. Si elle épousait un homme trop puissant, l’Angleterr risquerait de devenir le satellite d’un autre pays. Pour la maison Tudor, la naissance d’un héritier est la question de survie. Mais les pensées d’Elizabeth sont ailleurs. Elle est tombée sous le charme de Robert Dudley, qu’elle surnomme les yeux, et que ses ennemis appellent le gitan. Elizabeth en a fait immédiatement son maître de cavalerie. Cela le plaçait à la tête des écuries royales, qui était en charge des transports de la cour. C’était une énorme responsabilité, mais cela veut dire aussi qu’il était en charge des transports des activités plus plaisantes comme la chasse et les tournois. Les hommes qui entouraient la reine arrivaient chargés de documents, l amine sombre pour l’informer d’une multitude de problèmes. Robert Dudley, lui paraissait plutôt comme une invitation à se divertir. La légèreté de Robert Dudley et d’Elizabeth commence à inquiéter la cour. C’est la première fois depuis son accession au trône, qu’elle montre très clairement son intérêt pour un homme, intérêt chargé d’érotisme et qui ve durer, en ce sens il tient presque le rôle d’un mari. Le fait qu’elle soit célibataire donne à leur relation une tonalité sexuelle qui n’existerait pas entre un roi et son maître de cavalerie. Elizabeth se conduit comme une jeune femme amoureuse et non comme une reine qui doit gouverner son pays. Avaient-ils une liaison secrète, c’est auprès des espagnols et des autrichiens qu’il y a eu le plus de commérages. Au printemps 1560, Elizabeth a refusé une audience à l’ambassadeur d’Espagne, au motfi qu’elle était souffrante. Il a découvert plus tard qu’elle était allée voir Dudley jouer au tennis. Il n’a pas trouvé celà très drôle. Elizabeth ordonne que l’on installe Robert Dudleydans une chambre près de la sienne. Ils lisent ensemble, chassent ensemble et se conduisent comme un couple amoureux. C’est vraiment un moment de passion, tout le monde était terrifié à l’idée qu’elle puisse l’épouser. Pendant les 2 premières années de son règne, la moitié du pays était persuadé qu’elle couchait avec lui. Elle était tellement entiché de Robert Dudley qu’on voyait difficilement quel argument pouvait la convaincre d’épouser quelqu’un d’autre. Mais ces conseillers et courtisans sont presque tous du même avis, Robert Dudley serait un mauvais choix. Cette relation était l’objet de controverse permanente. Elizabeth est une reine célibataire. Le choi x de son futur époux avait une grande importance politique. En raison de sa famille Dudley faisait lui aussi l’objet de polémique.
Son grand-père avait été exécuté pour trahison ainsi que son grand-père. Avec de tels antécédents, il était impossible de fuir réellement confiance au clan Dudley pas plus qu’on ne pouvait s’en débarasser. A l’époque la plupart des gens devaient se dire que Robert Dudley était le pire époux que l’on puisse trouver pour Elizabeth. Robert Dudley est en compétition avec des princes étrangers comme le roi Philippe II d’Espagne. Il ne recule donc devant aucune dépense. Il lui faut impressionner Elizabeth, ce n’est pas une masse à faire. Il dépensait des sommes faramineuses, aujourd’hui cela représente des dizaines de milliers d’euros. Robert Dudley joue gros pour conquérir la reine. C’est le match de sa vie. La victoire pourrait le hisser vers le trône royal. Avec l’automne, les jours raccourcissent. Et William Cecil est de plus en plus convaincu que l’Angleterre se prépare à un avenir sombre si Elizabeth épouse Robert Dudley. Quelqu’un toutefois se dresse entre eux, une femme qu’Elizabeth connait à peine. Amy Robsart, épouse de Robert Dudley. Ils sont mariés depuis 10 ans. Elle a 28 ans et non pas d’enfants. La jeune femme ne vit qu’à une centaine de kilomètres de la cour, pourtant son mari ne l’a pas vu depuis plus d’un an. Il n’a pas quitté la reine. Elizabeth détestait que les courtisans aménent leur épouse à la cour. Elle était très jalouse car elle voulait être le reine des abeilles dans cette ruche qui gravitait autour d’elle. Ceci était encore plus vrai pour Robert Dudley, sa femme n’était pas la bienvenue en présence d’Elizabeth. En mars 1560, de sombres rumeurs se répandent à la cour. Selon les commérages, Robert Dudley s’appréterait à divorcer d’Amy. En septembre, William Cecil rapporte à l’ambassadeur d’Espagne que les 2 amants songeraient à éliminer la femme de Lord Robert. Ils auraient prétedu qu’elle était malade. En fait, elle est en partie en parfaite santé et veille qu’on ne l’empoissonne pas. Elizabeth et son soupirant cherchent-ils le moyen d’écarter Amy de leur chemin. En septembre 1560, la cour bruissent encore de rumeurs, on dit qu’Elizabeth est tellement occupée par son histoire d’amour qu’elle en néglige le pays. Ceux qui répendaient des bruits sur la reine étaient persécutés et sévèrement punis. Certains disaient qu’ils étaient amants, d’autres qu’ils étaient mariés, d’autres encore affirmaient qu’elle avait eu un enfant de lui qui était caché loin de la cour. William Cecil est mis à l’écart et ne sait plus que faire. Son principal rival, Robert Dudley, gagne chaque jour en pouvoir. Tout ces espoirs de voir la reine épousée l’un des prétendants étrangers semble réduit à néant. Accablé, William Cecil se met à comploter. Il informe l’ambassadeur d’Espagne que la relation entre la reine et Lord Robert pourrait avoir des conséquences désastreuses. William Cecil, secrétaire d’Etat d’Elizabeth, soit que l’ambassadeur en parlera autour de lui et l’indignation que celà suscitera, mettra peut être fin à cet amour naissant. William Cecil est vraiment un ennemi acharné de Robert Dudley, il détestait l’idée que celui-ci soit plus proche de la reine que lui. Il criagnait que la reine franchisse le pas et épouse son amant, ce qui aurait été pour lui une catastrophe. Cela aurait achevé sa carrière politique par conséquent il a fait tout ce qu’il pouvait pour mettre fin.
Mais le 9 septembre 1560, la liaison entre Elizabeth et Robert Dudley est mise à mal par la nouvelle de la mort d’Amy. La jeune femme de 28 ans, a été retrouvé au pied d’un escalier, la nuque brisée. Est-ce vraiment un accident ? Ce qui s’est passé ce jour là, demeure la plus grande énigme de l’ère des Tudors. Aujourd’hui l’historien Chris Sklome a repris l’enquête et fait tout une série de découvertes époustoufflantes. Ce que je trouve fascinant dans la mort d’Amy Robsart, ce n’est pas qu’on l’est retrouvée morte et qu’il n’y ait pas eu de témoin, mais c’est le nombre de manière différente dont celà a pu se passer : suicide, accident ou meurtre. Tous les bons ingrédients d’un bon roman d’Agatha Christie. Amy n’a jamais eu de maison, Robert Dudley la loge dans les demeures de ses vassaux. Elle meurt dans le domaine d’Anthony Forston, dans le petit village de Cumnor près d’Oxford. Comment Amy est-elle morte ? La question a préoccupé des générations d’écrivains et d’historiens. La demeure apparaît dans un célèbre roman victorien qui est “Kenilworth”. Dans ce roman policier du XIXème siècle, Sir Walter Scott décrit la relation fatale entre Elizabeth, Dudley et Amy. La porte de la chambre de la comtesse s’ouvrit et au moment, la trappe cèda. On entendit une bousculade, une lourde chute, un faible gémissement et tout fut terminé. Biens ûr c’est complétement inventé c’est d ela pure fiction, c’était bien l’intention de Walter Scott; mais le roman a été lu par de nombreuses personnes pendant l’époque victorienne, ce fut un best seller. Les gens venaient ici voir la demeure de Kenilworth et découvrir l’endroit ou Amy était morte. Que s’est-il réellement passé sur les marches où a été découverte Amy ? L’escalier n’existe plus. La prorpiété de Cumnor place a été détruite en 1810, elle a été par la suite remplacée par un cimetière. Il n’en reste que quelques murs en ruine. Bien que le bâtiment est été démolli il y a 2 siècles, Chris peut encore découvrir des éléments importants sur cet escalier. L’archéologue Edward Impey est né à Cumnor, l’histoire d’Amy la passionne tellement qu’il a construit une maquette très précise de la propriété. Edward tu peux nous montrer sur cette maquette où logeait Amy. Ce n’est qu’une hypothèse, mais on peut penser qu’on lui avait donné les plus grands appartements. Et se serait ou ? Ce devait être la plus grande chambre ici, à mon avis c’est là qu’elle était logée. Où était les escaliers ou Amy a connu sa fin tragique ? L’escalier se trouvait là dans le coin de ce bâtiment, l’extrémité ouest de l’aile nord, nous savons grâce à ce plan. La maquette a été réalisé d’après ce plan révélé peu avant la destruction de Cumnor place par l’antiquaire Samuel Lysens. Je crois qu’il est qu’il est possible de tomber dans un ecalier et d’ne mourir. Celui-ci est en pierre et les marches ont des arrêts vives, mais je pense que nous touchons aux limites de l’archéologie et l’architecture peuvent nous dire. Sur la base de ces indices, il est possible aujourd’hui de reconstituer précisément l’escalier. Voici notre plan, nous pouvons voir la petite portion d’escalier en question en 3 dimensions. Je peux ommencer à assemblr les marches et à construire l’escalier. On peut dire qu’il est très dangereux et composer essentiellement d emarches aux bords saillants. On voit sur la maquette qu’il y avait un petit palier à mi-hauteur. Un mur empêche que l’on dévale les marches. En Angleterre et au Pays de Galles, on compte chaque année plus de 600 décès d’une chute d’escalier.
La plupart des victimes sont des personnes âgées. Dans la tranche d’âge d’Amy, c’est-à-dire les 25-30 ans, c’est plutôt rare puisqu’on trouve que 4 morts. On ne peut exclure l’hypothèse qu’Amy soit morte accidentellement, en tombant d’une hauteur de 8 marches. Cela arrive mais c’est très improbable. Le cadavre au pied de l’escalier, est une question type des examens de médecine légale. Avant toute chose, on cherche des signes montrant que l’individu a bien descendu l’escalier. Quelqu’un qui dévalle des marches de pierre ou de béton, ce type de matériaux dur et brut en surface, il laisse des traces au cours de sa chute. Les cheveux, du sang, des fragments de peau peut être, et il faut procéder à un examen approfondit pour trouver ses indices. La victime est-elle vieille ou jeune, a-t-elle des antécédents, des problèmes alcoolisme ou de drogue ou autres qui auraient pu lui faire perdre l’équilibre. Une jeune femme retrouvée morte au pied de l’escalier, je dirai qu’on a affaire à des circonstances suspectes. De nos jours celà justifierait à tous les coups d’ouvrir une enquête plus poussée. Si l’on croit les statistiques, il est peu vraisemblable qu’une jeune femme en bonne santé comme Amy Robsart dévalle du haut en bas, un escalier et y trouve la mort. Mais Amy était-elle en bonne santé ? Un ambassadeur écrit qu’elle a été malade un certain temps, dans un autre rapport, il es tnoté qu’elle avait des douleurs aux seins. La santé d’Amy Robsart est une question centrale. Peut être avait-ellee une forme de cancer, un cancer du sein qui l’aurait affaibli. Si bien qu’en perdant l’équilibre, même sur la dernière marche, elle aurait pu se briser la nuquer et se tuer. Mais tout se serait passé en douceur. Or sa robe n’était pas relevée, sa coiffe est restée en place, elle n’est pas tombée à la renverse. Cette explication a longtemps plu aux historiens. L’hypothèse selon laquelle qu’Amy souffrait d’un cancer à un stade avancé, expliquerait la remarque de Robert Dudley 6 mois avant la mort de son épouse. Il avait déclaré dans un an sa vie prendrait une autre tournure. Elizabeth et lui savait peut être déjà qu’Amy n’avait plus que quelques mois à vivre. Mais Chris Skidmore pense que la théorie du cancer ne correspond pas à ce que nous connaissons des derniers mois de l’existence d’Amy. Nous savons qu’au cours des 2 dernières années de son existence, Amy a beaucoup déménagé. Elle s’est d’abord installé à Heresfordshire chez William Hire puis elle est partie pour la demeure de Sir Richard Werner à Warwick et enfin Cumnor place. Tout ces déplacements ne correspondent pas à la vie d’une femme atteinte d’un cancer du sein en phase terminale. Même si un cancer s’était développé au point d’engendrer des métastases osseuses, celà ne pouvait être en soi une cause de déséquilibre, et une chut n’aurait pas eu pour conséquence une fracture de la nuque.
C’est peu probable, la théorie est intéressante mais je crains que se soit une pure spéulation rien de plus. Un autre indice remet en question la théorie du cancer, une lettre qui aurait été écrite par Amy elle-même. C’est dans une demeure les plus impressionnantes de l’époque elizabethaine, qu’a été découvert par hasard ce documents, de plus de 3 siècles après la mort d’Amy. Nous avons ici une lettre d’Amy Dudley adressée à son tailleur, ce qui est étrange c’est que s’est l’une des 2 seules lettres qui soient restées d’elle, et qu’elle l’a écrite une quinzaine de jours avant sa mort. Cette lettre est pour vous priez de predre la peine d’ajouter pour moi à cette robe en velours, un col comm celui que vous avez fait pour une robe livrée récemment. Si elle était vraiment très malade, on pourrait se demander pourquoi elle commande une nouvelle robe très chère. On a l’impression que même proche de la mort quelle qu’en soit la cause, c’était toujours une femme plein de vie. C’est une information très précieuse qui permet d’entrevoir la véritable Amy et pas uniquement le victime passive des machinations de son entourage. Ce pourrait-t-il qu’Amy voulu cette robe parce qu’elle espérait revoir Robert. Elle aurait appris qu’il était à Windsor, à 60 kilomètres seulement de Cumnor. Nous n’avons que peu d’indices sur l’état de santé d’Amy, et ils font le fruit de rumeurs qui circulaient à la cour. En 1560, William Cecil déclare à l’ambassadeur espagnol que la jeune femme se porte bien. Si le cancer n’est pas la cause de sa mort, quelle est-elle ? Chrs Skidmore tente d’élucider le secret qui entoure la mort d’Amy Robsart. Il cherhce à reconstituer ce qui s’est passé ce mois de septembre, il y a plus de 4 siècles. C’est ici au château de Windsor, le 9 septembre 1560, que Robert Dudley a appris que sa femme Amy est retrouvée morte. Les lettres qu’il écrit à son ami et intendant Thomas Blank, quelques heures seulement après avoir appris la terrible nouvelle, révèle son état d’esprit. Il est clair que Dudley est bouleversé. Le problème c’est qu’il pense d’avantage occupé des conséquences que cela peut avoir pour lui qu’en proie aux regrets ou à la tristesse. Sa façon de parler de la mort de son épouse est très détaché. Robert Dudley envoi Thomas Blank à Cumnor pour obtenir des réponses à ces questions. Thomas Blank commence aussitôt sa propre enquête, le jury est déjà réuni mais il veut des réponse en particulier des servantes d’Amy.
Ce que Thomas Blank apprend au cours de ses interrogatoires est stupéfiant. Au moment de la mort d’Amy, les domestiques auraient du se trouver au domaine. Or Thomas Blank découvre que la jeune femme était restée seule. Thomas Blank a commencé par interroger les serviteurs. Nou avons un rapport de l’interrogatoire de Madame Pictaut servante d’Amy, elle dit que sa maîtresse s’est levée ce matin là avant l’aurore, elle était de mauvaise humeur. Pour une raison inconnue, elle a protesté pour que tout le monde quitte la maison. Il y avait une foire à Abingdon, les serviteurs désiraient si rendre, mais elle a insisté pour que tout le monde y aille pour avoir la maison à elle seule. C’est une demande tout à fait extraordinaire pour cette femme de l’époque, les gens vivaient avec leurs serviteurs qui habitaient sur place, on ne dormait jamais seul, il y avait toujours quelqu’un auprès d’eux. L’idée de vouloir la maison à soit est très inhabituelle, il s’agit d’une notion moderne que nous pouvons concevoir, mais pour l’époque c’est un mode très étrange. Mais les découvertes de Thomas Blank ne s’arrête pas là. Amy priait Dieu depuis plusieurs semaines en proie au désespoir selon Madame Pictaut. Blank en a été sidéré, il a demandé si elle avait à l’esprit des pensées impies, c’est-à-dire des idées suicidaires. Les Tudors avaient une position extrême vis-à-vis du suicide. A l’époque des Tudors, on pensait que ceux qui se suicidait étaient possédés par le diable, ils n’avaient pas le droit à des funérails chrétiennes, leurs coprs étaient entièrement dévêtus et entérrés à un carrefour avec un pieu planté dans le coeur. Pour une croyante de l’époque comme Amy, le suicide était impensable. Une lettre à son tailleur la confirme. Cette image d’une Amy désespérée désirant être délivré de la situation dans laquelle elle se trouve, et peut être même de sa vie, ne correspond pas à une femme qui envoye sa robe à retoucher. Et l’endroit qu’elle a choisi pour son suicide présumé laisse aussi perplexe. Ce genre d’escalier est un endroit qui ne colle absolument pas à une tentative de suicide. Je pense qu’on peut écarter cette hypothèse. A Cumnor, il y a d’autres manières de se tuer que de se précipiter du haut de quelques marches. L’accident semble imrpobable, le suicide est peut crédible. Il ne reste donc que le meurtre.
Les fragments d’indices que nous avons en notre possession révèlent qu’Amy avait la nuque brisée mais que son corps ne présentait aucune autre blessure. Pendant près de 4 siècles, les historiens ont épluchés les archives à la recherche de des véritables causes de sa mort et des témoignages de ceux qui avaient enquêtés à l’époque. Chris Kildmore pensait qu’il n’existait aucune source écrite. Mais un jour il reçoit une nouvelle information. Un jour son ancien directeur de thèse, lui envoi un mail innatendu. Chris, je pense que ce document pourrait t’intéresser. Son ancien directeur préparait une thèse sur le déclin du tir à l’arc à l’époque des Tudors et recherchait le nombre de mort causé par des flèches. Pour ces recherches, il a du lire tous les rapports d’accidents mortels, il a commencé à noter toutes sortes d’autres incidences inhabituelles, des gens tués au cours de match de football, ou tombant des clochers d’églises alors qu’ils sonnaient les cloches, ou encore lacérés par des ours savants. Et puis dans un de ces rapports, il a relevé le nom d’Amy, et il s’est rendu compte qu’il s’agissait du rapport du légiste à propos de son accident. Le mail est arrivé dans sa messagerie, je l’ai ouvert, je n’en croyais pas mes yeux, c’était une découverte historique, inestimable comme on en trouve pas tous les jours. Au milieu du document, le nom d’Amy m’a sauté aux yeux et c’est là que j’ai compris ce que j’étais entrain de lire. Voici le rapport du médecin légiste qui était perdu depuis longtemps. Il révèle comment Amy est morte exactement. Amy a été retrouvé la nuque brisée mais son corps ne présentait aucune autre facture. Ces vêtements et sa coiffure étaient quasiment intacts. Le rapprt dit cependant qu’lle portait de graves blessures à la tête et bien qu’il l’ai rédigé en latin, les enquêteurs ont utilisés le vieux terme anglais “wound”, est un mot du vieil anglais qui désigne une blessure à la tête causé par une épée ou reçue sur un champ de bataille. Ce qui est très intéressant, c’est que le document indique la profondeur des blessures. L’une de ses blessures fait un demi pouce de profondeur car pour la mesurer, on peut effctivement mettre un pouce dans la belssure. L’autre blessure à la tête est d’une profondeur de 2 pouces, il s’agit d’une plaie importante à la base du crâne. Si j’avais vu Amy avec une plaie de 3 cm au sommet de la tête, qualque chose comme une massue, ou une boule à pique au bout d’une chaîne, une sorte d’halebarde, une lance ou une arme de ce genre capabl de provoquer une blessure en profondeur sur un crâne. Cela suggère une blessure par perforation plutôt que par coupures. La profondeur des blessures en particulier celle de 2 pouces fait pensé à une perforation du crâne. Ce qui pose la question de savoir si Amy ne pourrait pas avoir été frappé à la tête, s’être brisé la nuque et que son corps est ensuite été jeté en bas de l’escalier, pour faire croire à un accident. Je pense que j’aurai conseillé d’ouvrir une vaste enquête pour meurtre. Je suis triste qu’elle est été assassiné ainsi et en même temps j’éprouve l’excitation du détective en découvrant celà. J’éprouve aussi de faço étrange une sorte de compation amicale car cette femme n’a rien fait pour mériter d’être assassiné, si c en’est d’être marié à un homme qui avait une liaison avec la reine d’Angleterre. Et la question se répand à la cour comme une traînée de poudre. Il est clair que le scandale entourant la mort d’Amy, représentait un problème sérieux pour Elizabeth. Après tout cela tombait bien que Robert Dudley ne soi tplus un homme marié, si elle voulait l’épouser. Et les gens ont pensé soit qu’elle avait trempé dans l’organisation du meurtre soit qu’elle avait couvert celui qui l’avait commandité. Robert Dudley est mélé au scandale. Elizabeth demande à William Cecil de la sortir de ce mauvais pas. En Angleterre, chacun se demande à qui profite le meurtre d’Amy. Pour son enterrement qui a lieu 15 jours après sa mort, Robert Dudley dépense l’équivalent de 120 000 euros. Ce devait être un spectacle incroyable, les murs de l’église était tendu de lin nour juqu’au sol. Il y avait des centaines voir des milliers de cierges aux fenêtres dans tous les coins de l’église et autour de l’hôtel où se trouvait la dépouille d’Amy. Comme on le rapportera plus tard le prédicateur commet un impair. Il déclare qu’Amy a été assassiné. Il est certain que ceux qui assistent aux funérailles devaient être surpris en entendant ces mots. Il n’y avait qu’un absent, Robert Dudley, le mari d’Amy. Etait-c le signe Etait-ce le signe de la culpabilité ?
En assassinant sa femme, Dudley devenait veuf, de nouveau célibataire et libre d’épouser la reine. Conséquence il serait devenu non seulement le mari de la reine mais le roi d’Angleterre. Au premier abord, Robert Dudley est vraisemblablement le meurtrier. Pour lui et son proche entourage, la mort d’Amy présente d’immenses avantages. Robert Dudley aurait eu ce que l’on appelle une suite, un groupe de partisans entièrement dévoué à sa cause. Nous avons des docuents qui montrent qu’ils étaient prêts à descendre dans les rues de Londres avec des poignards pour se battre avec d’autres courtisans. Il s’agissait certainement d’un groupe de voyous qui auraient obéit aveuglément à leur maître, ne leur a-t-il jamais donné un tel ordre ? Robert Dudley et son épouse n’était peut être pas particulièrement proche. Le bruit courait que Robert voulait divorcer, mais il n’avait pas besoin de la tuer. De toute façon, la reine aurait fait n’importe quoi pour lui. Elle aurait pu annuler le mariage sans problème. Son père Henry VIII s’était lui-même séparé de Catherine d’Aragon, pourquoi Dudley aurait-il pris le risque de commettre un crime si facile à élucider ? Si j’étais Robert Dudleyet si j’avais tué ma femme, je me serais débarassé du corps. Cela aurait été infiniment plus simple pour lui de signaler le meurtre pour qu’ensuite tout le monde se demande qui pouvait bien être le meurtrier. Et c’est d’ailleurs, ce qu’on dit depuis plus de siècles, c’est probablement Robert Dudley. Ce serait stupide d’agir ainsi, se serait la dernière chose à faire. Et bien sûr s’il est considéré comme le meurtrier le plus crédible au monde, épouser Elizabeth devient totalement impossible. La réputation de la reine ne peut être entaché par un mari soupçonné d’avoir assassiner sa première femme. Les lettres qu’il a écrite après la mort de sa femme, livre les preuves de l’innoncence de Robert Dudldey. La réaction de Dudley quant il a appris la mort de sa femme, est très intéressante car c’est la preuve la plus évidente que nous ayons de son innocence. Il a immédiatement écrit une lettre ou transparait la stupeur et la consternation. Il n’exprime pas son chagrin , il est surtout préoccupé par sa réputation. On ne demande pas à Blackout de cacher quoi que se soit mais au contraire de découvrir la vérité. Dudley n’avait aucun doute sur son innocence mais il était inquiet de ce que ses ennemis pouvaient faire. Il est difficiel après avoir lu ces lettres de penser que Robert Dudley est donné l’ordre de tuer Amy ce jour là. Et si les partisans de Robert Dudley avait pris l’affaire en main et assassiné Amy ? Nous devons nous mettre à la place d’un serviteur. Pour mon maître ne serais-ce pas fantastique que cette femme meurt soudain, qu’elle disparaisse, mon maître serait le roi et moi je m’élèverai à la cour, c’est une question de pouvoir, de la nature de ce pouvoir et l’abus de ce pouvoir. L’un de ses compagnons d’arme est le lieutenant Sir Richard Werner. Dans les années 1970, on découvre à la British Library, un rapport contemporain du meurtre d’Amy qui identifie clairement un suspect. Comment l’épouse de Lord Robert se brisa le cou dans la maison de Oxfordshire en 1560, ces femmes de chambre étant à la foire. Son assassinat était organisé, Sir Werner était là-bas ce jour là et pendant que la chose se passait, il fit un tour à la foire et y attendit son homme. L’as-tu fait ? Demanda Werne. Ouais fit l’homme pour sûr. Nous avons ainsi la preuve que Werner était à Cumnor au moment de la mort d’Amy et qu’il a arrangé tout cela. Pourrait-il être le meurtrier d’Amy Robsart ? Robert Dudley aurait-il permis que quelqu’un de son entourage commette un forfait aussi osé ? A mon avis l’enjeu était tel pour Dudley que s’il avait soupçonné Richard Werner, il l’aurait traduit lui même en justice. Je pense qu’il aurait fait n’importe quoi pour laver son nom. A qui d’autre aurait pu profiter la mort d’Amy. Le troisième membre de cette relation triangulaire est Elizabeth 1ère, la reine pourrait-elle commanditer le meurtre de sa rivale. Nous ne disposons pas d’indice probant mais le curieux comportement d’Amy au matin de sa mort fournit peut être des éléments. Elle revoi ses serviteurs et reste seule. Une situation propice pourle meurtrier. Qui l’aurait pousser à renvoyer tout son personnel ? Envers qui aurait-elle montrer une telle désobéissance ? Si Robert Dudley lui avait envoyé un message lui disant qu’il voulait la voir seule, je pense qu’elle aurait éloigné toute la maison pour son mari. Elle aurait pu également faire celà pour William Cecil, car c’était un homme très important mais peut être aussi pour d’autres gens de la cour, et bien sûr elle aurait consenti à rester seule si la reine l’avait exigé. Amy empêchait la reine d’épouser l’homme de sa vie. Elizabeth pourrait avoir commis un crime passionnel.
Elizabeth était trs colérique, elle tenait celà de ses parents Henry VIII et Anne Boleyn. Elle était capable de s’en prendre violemment à ceux qui l’entouraient. Certains de ses esclaves les plus célèbres concernent ses suivantes. Un jour, elle a planté une fourchette dans la main de l’une d’elle parce qu’elle l’aurait mal servi à diner. Elle a cassé le doigt d’une autre dans un accès de colère car celle-ci avait osé se marier sans son consentement. C’était l’offense capitale, la garantie de voir Elizabeth entré dans une colère aveugle. Un amabassadeur impérial a raconté qu’il l’avait vu devenir livide à cause de la maladresse d’une de ses suivantes. Il est certain qu’Elizabeth était parfaitement informer de la mort d’Amy. L’ambassadeur d’Espagne affirme dans une lettre au roi Phillipe II que la reine connaissait tous les détails et cela même avant que la mort d’Amy soit rendue publique. La reine dit à l’ambassadeur d’Espagne qu’elle est morte quasiment. Ainsi Amy Dudley qu’il pensait en parfaite santé était sur le point de mourir si ce n’était déjà fait. Et la reine était au courant avant que l’information soit parvenue à la cour. Mais la reine d’Angleterre aurait-elle vraiment mis en péril sa réputation et son trône par amour. Il est certain qu’elle avait une tendance à la colère, elle était très volontaire et extrémement rusée. Mais je pense qu’elle était beaucoup trop pragmatique pour aller jusqu’au meurtre. Dans un monde clos comme celui de la cour Tudor qui était truffée d’espions le secret aurait été éventé si elle avait été mélée à celà. Je ne pesne pas qu’elle aurait pris un tel risque. C’était une femme politique très calme et sereine. Je ne pense pas que sa raison aurait permis de commettre un acte aussi grave que celui d’ordonner le meurtre de quelqu’un. Il semble peu plausible que la reine ou Robert Dudley aient tués Amy. Mais qui alors disposait de l’autorité nécessaire pour commanditer son assassinat ? L’identité du meurtrier restera peut être à jamais secrète ou alors il faudrait trouver des aveux 450 après sa mort, mais on voit pourtant clairement à qui profite la disparition d’Amy. Je pense que c’est Cecil qui a tué Amy Dudley et qu’il l’a fait pour d’excellentes raisons de son point de vue, c’est à travers lui qu’on peut établir une relation parfaite entre le mort d’Amy Dudley, la réputation de Robert et l’impossibilité pour ce dernier d’épouser un jour la reine. Amy est assassinée de façon tellement étrange que tout le monde croit son mari coupable. Ce qui l’empêche définitivement d’épouser la reine. Si Cecil a vraiment été capable de faire cela, il faut dire que c’est un plan très intelligent. Avant la mort d’Amy, William Cecil était prêt de démissionner. Après sa mort sa carrière se poursuit avec succès. Mais Chris Kildmore est pas convaincu por lui l’idée que William Cecil est organisé la mort d’Amy n’est ni plus nimoins qu’une théorie de la conspiration parfaitement étrange. Cecil était sans doute un homme politique très malin. Il est possible qu’il est tiré avantage de la mort d’Amyn’implique pas à mes yeux qu’il est commandité et assassiné. Cela n’aurait eu aucun sens pour lui de rendre veuf Robert Dudley puisque celà lui donnait la possiilité d’épouser la reine. Depuis que les blessures d’Amy laisse penser qu’il y est eu meurtre, lee historiens débattent pour savoir qui avait le meilleure mobile. La découverte de son rapport d’autopsie de plus de 4 siècles après sa mort pourrait mettre au jour de nouveaux indices . Que William Cecil est commandité ou non le meurtre d’Amy, la mort de celle-ci produit l’effet escompté. Mais Robert Dudley ne cesse de courtiser Elizabeth. En 1515, il organise pour elle au château Kenilworth, la fête du siècle. On a dépensé des sommes pharaoniques, c’était la grande fête du règne d’Elizabeth, il n’y a aucun doute à ce sujet. Il est possible que Dudley tentait là son dernier coup de dé. Nous avons des informations sur le feu d’artifice. Les pyrotechniciens avaient prévus semble-t-il de sortir des machines des chiens et des chats bien vivants, mais ont été disuadés. Il y a eu un banquet de 300 plats et un spectacle historique dans lequel un homme chevauchait le dos d’un dauphin mécanique géant avec 6 musiciens dissimulés dans le ventre de l’animal. Comme les invités étaient nombreux, la plupart ont dû être installés à Warwick, la ville de Kenilworth était envahie. On pense qu’il y avait parmi eux un garçon de Stradford, William Shakespeare, car on trouve des références de la fête dans “Le songe d’une nuit d’été”. Mais les dépenses, la fête exhubérante et les jardins somptueux tout celà est peine perdue aux yeux d’Elizabeth. Finalement Robert Dudley est plus proche d’elle que n’importe quel autre homme. Assez ironiquement, la mort de sa femme lui enlèe totue chance d’épouser un jour la reine. Elizabeth se réssout à entrer dans l’histoire comme la reine vierge, et le dynastie des Tudors s’éteint avec elle. Elizabeth serait-elle devenu la reine vierge, si Amy Robsart n’avait pas été assassiné ? Si de son vivant la jeune femme n’a eu aucune influence sur l’histoire, elle reste présente à travers les siècles de par sa mort. C’est le troisième élément d’un triangle amoureux dans lequel elle n’a jamais joué aucun rôle. Il l’a négligeait, il l’abandonnait, il ne lui a jamais procurer de toit, un endroit où elle aurait été chez elle, ils n’ont pas eu d’enfant ensemble.
Pour moi, elle a servi en quelque sorte de modèle aux épouses trahies par des maris qui se tournent vers des vies plus séduisantes et de meilleurs opportunités. La tombe ‘Amy Robsart est dissimulé des regards dans un coin de l’église de l’université d’Oxford. Est-ce vraiment une tombe pour une femme dont la vie est toute à fait insignifiante mais dont la mort a été un des événements les plus important de l’histoire Tudor. C’est la mort d’Amy qui a fait d’Elizabeth la reine vierge, et sa disparition a changé de cours de l’histoire.
Film de : Tom CHOLMONDELEY.



